
Certitude, vérité et réalité : quelles différences ?
La certitude, c’est définir un fait.
Avoir une certitude, voir une certitude et émettre une certitude : elle existe de façon tangible et elle peut être prise en compte parce qu’elle est visible et que l’on peut la retenir et la comprendre de façon tangible. La certitude, tu l’exprimes pour la déterminer totalement.
La vérité, c’est la logique.
La vérité se trouve dans la pensée et dans les mots.
La réalité, c’est l’action.
La réalité, ce sont les états de fait ; c’est ce qui existe, qui est physique, que l’on voit. La réalité, c’est l’existence.
Q. Le doute philosophique peut-il mener à la certitude ?
R. Le doute est absolument nécessaire et essentiel pour t’amener à des certitudes. Si tu ne doutes pas, si tu es comme un “mouton” de Panurge, tu n’ingurgiteras que ce que l’autre te dira d’ingurgiter. Le doute est absolument l’élément essentiel et nécessaire pour te permettre de trouver les certitudes, la sûreté et les évidences. Le doute amène la réflexion, donc l’évolution et la découverte.
La certitude appartient aux êtres qui voient les mêmes choses en même temps et qui peuvent se les partager.
Q. Pourquoi est-il plus difficile d’exprimer ses certitudes que ses sûretés ?
R. Oui, parce que la sûreté, c’est quelque chose qui est à l’intérieur de soi et à quoi tu crois profondément, mais qui pourrait ne pas être juste, alors que pour les certitudes, tu as les autres pour te les confirmer.
Lorsque tu es sûr de quelque chose, ton esprit ne dévie pas. Mais pour exprimer une certitude, il faut que tu puisses la montrer et la partager, et donc tu auras plus de difficulté parce que ça n’est pas toujours possible.
Q. Chaque être sur Terre, par rapport à son idéologie spirituelle, va utiliser soit sa foi, soit sa croyance, et il me venait la réflexion suivante : la foi est liée au cœur, donc à la sûreté, et la croyance est liée à l’esprit, donc à la certitude. Si nous arrivons à relier les deux, est‑ce qu’à partir de là, notre vie va être beaucoup plus stable, beaucoup plus sûre, et cela deviendra une évidence ?
R. Oui absolument. Si tu arrives à relier ces éléments dans ton esprit, dans ton corps et dans ton cœur, tout deviendra évident et tu ne pourras pas faire autrement que d’exprimer quelque chose qui est vrai, que de faire ressortir et de faire voir quelque chose qui est juste, donc tu seras sûr, et tes certitudes te donneront l’alimentation de ta sûreté.
Mais attention : il y a des êtres qui peuvent penser des choses dans leur esprit et être sûrs.
Les certitudes s’installent lorsque qu’il y a assentiment et reconnaissance de plusieurs personnes.
Q. Pouvons-nous dire que la certitude, si elle est effective, permet l’évolution de nos vies parce que la sûreté nous permet d’être sûrs de nous et la certitude nous permet la réalisation de ce dont nous sommes sûrs, dans le positif évidemment ?
R. Oui. À partir du montent où tu établis une certitude suite à une sûreté que ton esprit a mis en place, il n’y a plus de problème d’évolution et la bonne évolution va se faire. Si tu établis quelque chose qui est en ton esprit et que tu le rends tangible, l’évolution va se faire sur tous les plans, et chez les autres en même temps que toi, c’est tout à fait exact.
Lorsqu’une vérité est établie, il faut qu’il y ait la certitude qui s’installe avec elle pour croire à cette vérité.
La vérité seule, sans certitude et sans sûreté, ne voudrait rien dire. Lorsque tu comprends par le mot « logique » qu’il a quelque chose qui découle de la logique, tu dois en donner la certitude, c’est‑à‑dire pouvoir faire partager ta certitude avec les autres. Et lorsque plusieurs autres, des milliers d’autres auront été dans le même sens que toi, chacun pourra alors être sûr à l’intérieur de lui qu’il a bien vécu cet état de fait et qu’il est réel.
Q. Pouvons-nous dire que la vérité et la réalité n’ont pas d’existence propre si elles ne sont pas en quelque sorte approuvées, ou confirmées, ou partagées, ou acceptées, ou acquises, ou expérimentées, ou vécues ?
R. Oui absolument. La vérité et la réalité ne peuvent être tangibles, ne peuvent être comprises que s’il y a certitude et sûreté des choses.
Tu es obligé pour établir la vérité, d’être certain et sûr que les choses sont telles que tu les as définies et tu es obligé de partager cette certitude avec quelqu’un d’autre pour établir un fait.
Si tu es seul à établir un fait et qu’il n’y a pas quelque chose ou une ou plusieurs personnes qui vient ou viennent confirmer tes dires, la vérité comme la réalité ne pourront rester existantes réellement, telles qu’elles sont.
Q. Nous voyons que les fausses certitudes sont possibles. Quelles sont leurs utilités et pourquoi existaient-elles ?
R. Oui, une fausse certitude, c’est un manque de connaissance, c’est établir une action ou un fait sur quelque chose que l’on ne connaît pas. Par exemple, lorsque Ptolémée dit que le Soleil tournait autour de la Terre, il n’avait pas encore bien été jusqu’au fond des choses parce qu’à l’époque, il n’avait pas les mêmes moyens d’observation que de nos jours. Mais il a commencé à voir une partie de la vérité. Ensuite, avec Copernic et Galilée, elle s’est établie avec certitude puisque tu peux maintenant définir que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil. Mais pour étayer un peu les fausses certitudes, tout ce qui est faux resurgit un jour, est défini un jour, est mis à jour pour que la vérité puisse s’installer et que les certitudes vraies, justes et réelles parviennent, grâce à vos sûretés, à faire l’équilibre de la vie, c’est important.
Les fausses certitudes existent car grâce à elles, on peut un jour étayer les vérités et les réalités. Leur utilité est aussi de permettre aux êtres de la nature de se remettre en question et de remettre un jour en question tout ce qui est mal fait.
Notre évolution passerait-elle aussi par cette nécessité de rétablir avec force la vérité dans la réalité ? En opposant avec force la vérité au mensonge, c’est abaisser la force du mensonge qui existe depuis …la nuit des temps.
Nous préférons le plus souvent, lorsque nous connaissons la vérité passer celle-ci sous silence, car nous ne nous sentons pas la force de dire la vérité, souvent pour ne pas blesser ou irriter ceux qui commettent les exactions mensongères.