De la patience….pour être juste avec soi et avec les autres !

La patience est une vibration extraordinaire, une vibration qu’il nous appartient de savoir saisir, de savoir connaître, de savoir ressentir.

La patience c’est savoir maîtriser, en soi, à l’intérieur de soi, ce ressenti de colère, de violence, de rage contenue qui font partie de nos quotidiens : à chaque instant de notre vie, nous sommes soumis à l’énervement, à la réflexion, à l’observation, et nous n’arrivons pas à maîtriser ce sentiment d’impatience qui est en nous.

Et même si nous sommes calmes et si nous semblons l’être de l’extérieur, nous n’avons aucune patience si à l’intérieur de nous ça nous remue.

La patience est une qualité à double polarité : vers l’extérieur et vers l’intérieur.

Elle nous permet d’une part d’être très bien acceptés des autres et d’être vus comme étant patients en positif, et d’autre part, elle nous permet de nous faire changer immédiatement et de nous faire grandir très vite.

Elle est incontournable car, sans elle, pas de bon sens et de bonnes réalisations. Il faut l’avoir en soi, il faut la connaître chez les autres, il faut l’avoir partout.

 

Q.  Quelle est la différence entre l’impatience et l’agacement ?

R.  Pour te faire la différence entre l’agacement et l’impatience, même si c’est à peu près à connotation semblable, c’est que l’impatience peut te guider à être très dure par le physique avec certaines personnes et l’agacement, très dure par l’esprit ; l’impatience va te faire avoir des réactions physiques qui peuvent choquer les autres ; avec l’impatience, tu peux te lever brusquement, te mettre à crier, avoir une réaction qui va suffoquer, alors que l’agacement va te faire dire des choses, par la parole, qui vont être un peu dures pour les autres.  L’impatience peut mieux définir un désir de ne pas attendre, ça décrit que l’on est pressé. L’agacement, c’est plus un sentiment d’énervement. Mais ces deux ressentis sont très proches.

 

Q.  La patience est-elle liée au temps ?

R. La patience n’est pas liée à la notion du temps.

La patience liée et unie au temps va te montrer et te démontrer que tu es capable d’avoir de la patience si tu sais attendre un événement.

Mais la patience est plutôt un état d’esprit, un état d’esprit qui va te permettre d’être très à l’écoute des autres, très à l’écoute de ce qu’il se passe à l’extérieur et très à l’écoute de toi-même, également.

Donc, tu peux faire état d’une patience extrême en définissant dans le temps que tu sauras attendre un événement pendant des années.

Lorsque nous parlons de la patience, regardons à l’opposé ce qu’est l’impatience : nous aurons une fois sur deux, si nous réfléchissons à notre impatience, la force, grâce à l’observation et l’écoute de cette impatience, de devenir patients.

Si, au niveau de ton plexus solaire, ça remue et que tu as du mal à supporter la personne, c’est que tu es dans l’impatience la plus totale.

L’impatience se situe au niveau du physique, ça ne reste pas dans ton esprit.

Si dans ton esprit, tu es dans le sentiment contraire à ce que pense l’autre, tu n’es pas forcément dans l’impatience.

Pour qu’il y ait impatience, il faut que l’énervement descende dans ton corps.

Pour que l’impatience te touche, il faut qu’elle touche tes nerfs et ton corps.

L’impatience est dans le physique.

Dans l’esprit, tu trouves plutôt l’opposition.

 

Q.  Faut-il obligatoirement aimer pour être patient ?

R.  Il faut absolument avoir un sentiment d’amour ou de bonté pour pouvoir acquérir la patience.

Si nous sommes pressés nous devenons violents,

Si nous sommes entêtés, nous devenons coléreux,

Si nous sommes durs, nous devenons méchants.

Si nous mettons la patience dans notre esprit et ne la lâchons plus jamais, nous serons très forts contre le négatif et il ne pourra plus nous avoir par surprise, car la patience lui opposera la résistance nécessaire qui l’empêchera de nous dominer.

 

Q.  Le stress est-il une conséquence de la patience pour ceux qui en ont ?

R.  Oui.

Lorsque cette qualité est entrée en toi, elle devient presque intrinsèque à ton corps : ton corps suit cette qualité par obligation. Mais si tu te forces à être patient et que ce n’est pas naturel et instinctif, là, le stress devient très difficile.

Si tu éprouves le stress, c’est que la patience n’est pas vraiment encore entrée en toi.

Ce qu’il faudrait parvenir à faire, c’est arriver à gérer ce stress par une maîtrise en essayant de ne pas balancer dans ton inconscient tout ce qui te gêne et qui t’énerve parce que cette patience agit directement sur tes nerfs, sur le corps physique.

Beaucoup d’êtres humains qui gardent les choses en eux ont du stress et des maladies à cause de cette patience qu’ils s’imposent, et ça, il faut arriver à le dépasser.

Il faut parvenir à entrer en toi la patience naturellement. C’est le plus dur à faire.

Ces qualités que nous avons lorsque la patience nous les donne, nous permettrons, à chaque instant, d’être justes, précis, conscients.

Car le sens de la patience nous donne le temps de réfléchir, de comprendre, de mettre en notre esprit le temps de réflexion nécessaire pour être sûrs de ne pas nous tromper concernant ce que nous a dit quelqu’un d’autre, ce qu’est ce quelqu’un d’autre, ce que nous avons à faire avec ce quelqu’un, comment nous devons nous comporter et quel est notre meilleure façon de définir ce qui est le mieux entre cette personne et nous.

La patience nous donne une force exceptionnelle.

C’est la première qualité que nous devrions utiliser, que nous devrions avoir à tout instant pour nous donner la possibilité de réalisations et d’actions justes, parfaites et sans défaut.