Le négatif, c’est la maladie du positif et dont la « guérison » se trouve dans la force !

Oui, il faut que nous soyons capables de rétablir avec force la vérité dans la réalité, mais avec une détermination hors du commun ! En opposant avec force la vérité au mensonge, nous devenons plus forts que le mal. Ce qui a donné de la force au mensonge, c’est que, nous préférons, si nous connaissons la vérité, passer celle-ci sous silence, car nous ne nous sentons pas la force de dire la vérité, souvent pour ne pas blesser ou irriter ceux qui commettent les exactions mensongères.

Q.   tu parles du mal mais quelle est la différence avec le négatif ?

R.  Le négatif, c’est l’énergie.  Le mal, c’est l’action. Le négatif est une énergie qui est nécessaire à la vie et que nous devons garder en nos corps parce qu’elle protège le principe même de la vie. Le mal, c’est l’action que nous permet l’énergie négative parce qu’elle a une connotation qui est contraire à celle du bien et du bien-être. Donc, pour pouvoir être capable, dans la vie, de te confronter au négatif, c’est la fermeté, la solidité de ton caractère qui vont te les permettre. Et lorsque tu es dans la fermeté et la solidité, ton énergie négative est en grand exergue.

Q.  Que pouvons-nous faire individuellement ?

R.  C’est de continuer à se surveiller, lorsque nous pensons, lorsque nous réfléchissons, et surtout lorsque nous nous énervons. Ça, c’est le premier point. Et, c’est difficile lorsque nous sommes en colère contre quelque chose. Pour que nous soyons positifs, tous, il faut que nous soyons capables de faire changer ceux qui sont négatifs en changeant déjà soi-même, c’est la seule façon.

Pour réussir la transformation du négatif en positif, il faut agir avec ce qui est à notre disposition, et si nous voulons lutter contre le négatif, nous devons le considérer à sa hauteur et le traiter comme quelque chose qu’il faut anéantir. Le négatif se nourrit du positif et prend une force permanente, alors que le positif ne peut se nourrir que du positif, et s’il n’y en a pas beaucoup, il meurt.Pour savoir faire avec le négatif, il faut savoir qu’il existe et le définir.

Lorsque tu as une réaction dans le négatif, c’est parce que ton inconscient est à ce moment là assez important. Pour une raison ou pour une autre, tu peux avoir une réaction tout à fait négative, et alors là tu te dis : « Mais qu’est-ce qui m’a pris, pourquoi est-ce que j’ai eu cette réaction ? Ce n’est pas dans ma personnalité, ce n’était pas ce que je voulais faire ». Soit tu as compris que tu avais mal agi parce que, immédiatement, la conscience t’est venue, soit tu avais un inconscient trop grand qui, à ce moment là, te gênait pour autre chose et qui te faisait vraiment dévier vers le mal.

Le conscient, c’est l’esprit. Il domine notre action permanente lorsque nous vivons.

L’inconscient, c’est le corps. C’est ce qui fait réagir notre corps lorsque nous sommes éveillés.

Le subconscient, c’est l’âme. C’est ce qui dirige notre âme et l’amour qu’elle nous communique en permanence.

Le positif ne se nourrit que d’amour, de sagesse et de positif, alors que le négatif se nourrit de tout ce qui est existant, de tout le reste ; il se nourrit de la matière, il se nourrit de la nourriture, il se nourrit de l’air, il se nourrit de tout ce que nous sommes, de tout ce que nous faisons ; il se nourrit du positif qu’il transforme immédiatement en négatif, il se nourrit de nos pensées mauvaises, il se nourrit de tout cela. Alors, le négatif est amplifié parce que nous nous en servons plus rapidement que du positif.

Q.  Quel est le catalyseur qui fait que ces guerres se sont malgré tout fomentées et déclarées ?

R.  Oui, le catalyseur des guerres est tout simplement le mal qui règne dans l’esprit humain, depuis toujours, et peut-être pour toujours. Ce catalyseur, c’est le pouvoir, le désir de posséder et de réduire à néant celui qui ne fait pas ce que celui-là lui a dit de faire. En un mot, c’est le mal qui le conditionne, et c’est le négatif qui le permet.

Q.  Mais est-il possible de sortir du négatif ?

R.  Il n’est pas aisé de comprendre comment sortir du négatif physique, comment parvenir à donner à l’esprit le sens du positif pour que, dans l’application et dans la réaction physique, il n’y ait plus jamais d’utilisation de ce négatif. Il faut que nous puissions voir ce qu’il se passe. Il faut que nous puissions savoir que ceux qui tournent dans le négatif et qui ont beaucoup de choses à reprocher aux autres, sont finalement toujours empreints d’un négatif qui les dérange, de quelque chose qui les perturbe et qui ne leur apprend pas à faire l’évolution, la bonne évolution.

Si tous les êtres humains s’acceptaient tels qu’ils sont, sans se sentir mal ou systématiquement croire que les autres jouent la comédie dès qu’ils ont une façon de faire qui les dérange et qui les gêne, il n’y aurait pas autant de difficultés, et le mal passerait beaucoup plus inaperçu. Le corps fausse l’esprit lorsqu’il y a le négatif. L’esprit alimente violemment le corps lorsqu’il y a le négatif. Lorsque le négatif veut s’exprimer en premier, l’esprit et le corps sont percutés, l’âme se retire, l’amour est loin, et à ce moment là, il faut tout recommencer à zéro, jamais à l’endroit où on l’a laissé, toujours à zéro.

Q.  Alors, comment utiliser le négatif en positif ?

R.  Eh bien, c’est une question d’action qu’il nous faut savoir définir. Effectivement, savoir maîtriser le négatif, c’est savoir se servir de son positif et c’est savoir l’utiliser en positif.

Par exemple : si tu es quelqu’un de violent qui n’a jamais pu s’empêcher, au cours de sa vie, de réagir violemment lors d’un événement quelconque qui suscite cet énervement et cette colère, eh bien, si tu sais maîtriser ta violence et simplement regarder la personne qui suscite cette violence, tu as une maîtrise du négatif et de ton regard sortira le positif que l’autre va immédiatement capter et qui va le faire réagir, en principe, en s’arrêtant et en se stoppant dans ce qui ne te convient pas. Si tu te trouves face à quelqu’un qui est comme toi, qui est dans la violence et dans le négatif aussi fort que toi, là, il peut y avoir dualité et risque de confrontation, car la personne qui a la même façon de réagir que toi, voudra alors être plus forte, et la loi de l’instinct de la vie va peut-être, à ce moment là, faire préemption sur l’intelligence de l’esprit.

Le négatif est le siège du mal, la souffrance en est la conséquence, le positif est le siège du bien, l’amour en est la conséquence.

 Parvenir à rester positif devant le négatif de la Terre est une philosophie qui demande à exister !