Le rire ET la gaieté car “tout ce qui a été joyeux pour un jour doit l’être pour toujours »!

Le rire et le sens du rire ; c’est quelque chose qui est très important, car sans le rire, la joie, la gaieté, le bonheur, pas de possibilité d’évolution dans les constructions qui amènent le bien-être. Si nous arrivions à garder ce rire qui est le propre de l’homme, en toute circonstance — ne l’oubliez pas, cela a été dit dans l’un de nos proverbes —, si nous arrivions à garder ce rire intact au fur et à mesure de nos évolutions, nous n’aurions pas de difficulté à vivre les événements de la vie. Même les événements pénibles ne seraient plus considérer comme tels. Ce serait merveilleux pour nous parce que rire en permanence, être gais et heureux en permanence, nous permet de passer à travers les épreuves sans les ressentir. Le rire, la gaieté, la joie sont tous des éléments qui nous permettent de transformer le négatif en positif. Chaque fois que nous rirons, que nous serons heureux dans l’esprit ou dans le corps, comme pour l’amour sexuel bien vécu et bien partagé, un bon paquet de négatif sera transformé. Le rire et l’amour sont les deux éléments essentiels à la transformation.

C’est grâce à l’amour que nous pouvons rire. Comprenez bien que si nous parvenions à être gais — bien sur, on ne demande pas de rire lorsque quelque chose de très difficile et de très souffrant arrive à quelqu’un d’autre —, mais si nous pouvons parvenir à l’aider à ne pas rester dans la souffrance et entrer dans l’élément du rire, alors là, nous aurons réussi à le guérir. Parce que bien souvent des êtres arrivent à se guérir de maladies morales et mentales excessivement profondes grâce au rire. Le rire est une thérapie extraordinaire contre la maladie mentale, contre la dépression, contre tout ce qui fait mal dans l’esprit. L’amour guérit les maladies physiques, le rire et la gaieté guérissent les maladies mentales, les stress, les dépressions. En règle générale, les êtres qui souffrent à l’intérieur d’eux-mêmes et qui font rire les autres, ont quelque chose qu’ils n’acceptent pas pour eux-mêmes. Mais celui qui aime rire et qui transforme les difficultés par le rire n’est pas un être qui souffre au fond de lui-même aussi profondément que cela.

Q.  Il y a plusieurs sortes de rire. Comment pourrions-nous les définir ? Par exemple, le rire de soi et le rire au dépend des autres, est-ce le même rire, où sont le positif et le négatif ? À mon avis, rire au dépend des autres est profondément négatif.

R.  Si tu sais rire de toi en tout premier lieu, tu sauras rire correctement au dépend des autres. Rire au dépend des autres et ne pas savoir rire de soi, alors ça, c’est horrible. Le rire est le même quand il est utilisé pour toi-même comme pour les autres et le simple fait de le faire est positif. Tu peux être négatif quand tu accompagnes le rire par la moquerie, l’ironie ou le sarcasme.

Q.  Quel est le processus d’action du rire sur nos cellules ?

R.  Oui, le processus d’action du rire sur nos cellules désengramme les plans négatifs, les points négatifs qui se posent sur nos électrons et nos éons lorsque nous sommes dans la souffrance ou dans la peine. Cela nous permet de revenir à une épuration de tout ce que nous avons mis en négatif dans nos corps depuis l’aube des temps. Ça nous aide énormément à transformer, c’est très important.

Q.  Quelle est la relation entre le rire et le chant ?

R.  Oui, la relation entre le rire et le chant est plus éloigné que le rire et l’amour, tout simplement parce que le chant est un art. Le chant est une de nos possibilités qui nous donne de la joie d’exister et de l’accomplir. C’est à la suite de la parole que le chant a été établi. Rire c’est quelque chose de spontané, d’instantané, d’immédiat, de constant. Savoir rire, c’est un état d’esprit. Chanter, c’est une façon d’améliorer nos conditions de vie dans la parole, c’est un peu différent.

Q.  Le rire déclencherait le déversement d’une substance bénéfique dans l’organisme. Si c’est vrai, par quelle glande ou organe est-elle sécrétée ?

R.  Oui, la glande épiphyse déverse dans l’organisme la folliculine responsable du bien-être. Par le rire, tout comme par l’espoir, lorsque quelqu’un est joueur par exemple, ou lorsque quelqu’un a besoin de gagner dans un domaine, cela met en place de la folliculine qui descend dans tous les nerfs et dans tout le système nerveux et permet de détendre l’organisme. C’est la glande épiphyse qui est responsable de la folliculine qui est transmise dans le corps. La folliculine, élément physique qui passe à travers les nerfs, qui descend jusque dans les glandes et qui  redonne du bien-être, est responsable effectivement du changement de métabolisme à tous les niveaux, au niveau sanguin, au niveau énergie, au niveau respiratoire.

Q.  Peux-tu nous dire quels sont les rapports entre le rire et l’épiphyse ?

R.  Le rire agit directement sur l’épiphyse, c’est la glande qui nous permet de rire, c’est elle qui actionne la possibilité du rire dans notre physique, et qui nous donne cette sensation et ce sentiment de bien-être et de gaieté. C’est grâce à l’épiphyse que cela se répercute dans le corps.

Q.  Les tumeurs épiphysaires existent, est-ce qu’elles ont une influence sur le rire et parfois on est obligé de les opérer ?

R.  Lorsque quelqu’un a une tumeur épiphysaire, ce n’est pas parce qu’elle ne rit pas, c’est parce que dans son métabolisme, les cellules ont décidé de devenir anarchiques, et elles se sont déposées sur l’épiphyse qui est en état de faiblesse dans son fonctionnement. Toutes les personnes qui sont atteintes d’un cancer, à quel que endroit que ce soit, sont des personnes dont l’endroit, le lieu, le viscère, la glande, l’organe, etc, est faible par rapport à la déstabilisation des cellules qui deviennent alors anarchiques, et qui à cet endroit-là forment un foyer qui fait ressortir le cancer.

Q.  Alors si quelqu’un est en état de faiblesse au niveau de la glande épiphyse, si sa glande ne marche pas, presque pas ou pas du tout, est-ce que cette personne est pénalisée parce qu’à ce moment-là elle ne peut plus rire, si c’est le siège du rire ?

R.  Lorsque quelqu’un a la glande épiphyse qui ne fonctionne pas du tout, il est absolument évident que ce sont des êtres qui seront beaucoup plus capables de former une dépression, une déprime ou voire même de la folie, parce que justement ils n’auront aucun intérêt à la vie, et la vie ne leur apportera aucun sens de gaieté et de joie, c’est tout à fait exact.

Q.  L’épiphyse, si j’ai bien compris, permet à l’esprit de rire, et le rire apporte dans le corps une substance physique qui va permettre la sécrétion de la folliculine et nous apporter un bien-être. OK. Ma réflexion c’est de dire: il y a des esprits qui ne rient pas, alors est-ce que ça vient de l’esprit, de sa nature, ou est-ce que ça vient de l’épiphyse qui n’intervient plus sur l’esprit ?

R.  Alors il y a des esprits qui ne rient pas du tout parce qu’ils ne sont jamais satisfaits de leur vie, ce sont les premiers à ne pas rire. Ces êtres qui sont insatisfaits n’ont pas de problème physique et organique, ils ont un problème mental, ils ne sont pas satisfaits de la vie. Il peut y avoir des êtres qui ne rient pas parce qu’ils ont des difficultés, mais à ce moment-là c’est maladif, et c’est parce que la glande épiphyse est très faible et n’a pas beaucoup d’énergie.

Q.  Est-ce qu’on peut dire qu’une personne qui, entre guillemet, apprendrait à rire, plus elle rirait, plus elle augmenterait son potentiel de fonctionnement de l’épiphyse pour libérer de plus en plus de folliculine ?

R.  Absolument. Plus tu vas apprendre à rire, plus ton épiphyse va fonctionner, mais il est possible ensuite que les autres glandes plus basses qui sont les glandes nécessaires à la vie et au bon organisme de vos corps soient détraquées, donc l’hypophyse, l’hypothalamus et puis la thyroïde.

Q.  Si la joie permet un déversement de substance positive, la tristesse, la haine déverseraient également une substance négative, si oui, par quelle glande ? D’autre part, les émotions, le stress seraient rangés dans le système limbique, est-ce que c’est vrai, si oui, comment libérer tout ça ?

R.  Oui c’est parfaitement vrai. L’amour donne à nos corps la possibilité de sécréter de la folliculine pour aller dans le positif, et la haine, la tristesse, la peine nous donnent la possibilité de faire passer dans toutes nos glandes des éléments négatifs qui les perturbent, et c’est parce que justement il y a ces substances négatives qui se forment dans les corps qu’il y a la possibilité d’avoir des maladies qui sont dues aux désorganisations des cellules. Il y a deux choses qui se passent aussi, c’est tout d’abord que les êtres mauvais transforment en bien-être les sécrétions des folliculines mauvaises pour en être heureux, et ceux qui ne peuvent être que tristes transforment la bonne folliculine en sécrétions négatives, et n’arrivent jamais à être bien.

Q.  Le rire est sonore, c’est une vibration, donc le rire doit apporter une modification donc dans l’atmosphère et l’environnement, alléger celui-ci, et c’est pour cela que le rire serait communicatif, qu’en penses-tu ?

R.  Le rire est absolument communicatif. Celui qui pleure peut aussi faire pleurer d’autres personnes, mais pas autant que le rire. Le rire gagne les êtres parce qu’effectivement, ils ont besoin de rire et d’exprimer ainsi la joie qu’ils ont à vivre. Le rire est une nécessité. Si vous ne riez pas, c’est que vous avez un triste corps et que votre corps ne pourra pas être soigné et guéri par la joie et le bien-être. Rire, c’est savoir, par le rire, démontrer une intelligence hors du commun. Notre plus grande intelligence, c’est de savoir rire des éléments qui, autour de nous, sont risibles, mais aussi parfois, de ce qui nous désespèrent. Bien sûr, vous n’allez pas vous mettre à rire lorsque quelqu’un vient d’être assassiné, a été torturé ou battu. Vous n’allez pas vous mettre à rire si quelqu’un vient d’avoir un accident très grave et qu’il est gravement blessé. Vous ne pouvez pas faire cela. Mais si quelqu’un saute par-dessus un caillou et manque se casser la figure, là, nous ne pouvons pas nous empêcher de rire. À ce moment-là, nous sommes bien dans l’obligation et dans le bon sens lorsque nous rions d’une chose insolite et drôle. Nous pouvons aussi rire de vos états d’âme, surtout lorsque dans l’amour, nous nous conduisons comme des niais. C’est très important de pouvoir nous servir du rire parce que cela, à l’intérieur de nos cellules, remet en bonne place tout ce qui a été engrammé par la souffrance. De plus, les êtres qui sont dans la gaieté, qui n’ont pas de stress ont rarement des maladies. S’ils prennent des maladies, c’est qu’ils ont eu des stress intérieurs qu’ils ont bien cachés, mais s’ils savent rire, dans le contexte et l’évolution difficiles de leur vie, ils ne feront pas dans la nature de leurs cellules de trop grands dégâts maladifs qui les empêcheraient de pouvoir évoluer.

Q.  Une personne fondamentalement sereine n’a pas forcément le rire facile. Pourquoi ?

R.  Bien souvent, une personne sereine est devenue sereine par une question d’éducation. Bien souvent les personnes sereines sont arrivées à la sérénité sans passer par le rire parce que leur éducation les en a empêchée. Mais lorsque quelqu’un est serein et sait rire en même temps, alors il n’a jamais de maladie, ou s’il en a, qui sont d’origine héréditaire, il peut les combattre très facilement et vivre avec sans en être affecté. Il y a des esprits qui ne rient pas du tout parce qu’ils ne sont jamais satisfaits de leur vie ; ce sont les premiers à ne pas rire. Ces êtres qui sont insatisfaits n’ont pas de problèmes physiques et organiques, ils ont un problème mental : ils ne sont pas satisfaits de la vie. Il peut y avoir des êtres qui ne rient pas parce qu’ils ont des difficultés, mais à ce moment-là, c’est maladif, et c’est parce que la glande épiphyse est très faible et n’a pas beaucoup d’énergie.

Q.  Y a-t-il une opposition au rire et à la gaieté ?

R.  Il y a une opposition au rire et à la gaieté qui est la souffrance. Il n’y a pas une opposition à toutes les vibrations positives parce qu’il y a quelques vibrations négatives qui ont été obligées d’être maintenues en place parce qu’il a été prouvé que sans elles, il ne pouvait pas y avoir d’évolution. La souffrance en fait partie, la colère en fait partie. Je voulais vous dire que lorsque vous riez, vous avez un petit bout de votre énergie qui regarde en l’air comme un petit bout de boyau, et c’est pour cela que l’expression avoir « le boyau de la rigolade en l’air » existe. Le rire, par son intensité, sa force et sa qualité, nous permet de faire passer tous les états négatifs au positif, nous permet de supporter le négatif et surtout de l’englober, de l’avaler, de l’annihiler immédiatement. Toute réaction positive par le rire, par la gaieté, par le bon sens nous permet absolument de dédramatiser toute situation et de faire ce qu’il faut pour que ce qui nous ennuie soit mis au pilori et complètement détruit, surtout dans l’élément suivant : lorsque quelqu’un vous fait du mal, si vous savez rire de ce qu’il fait, vous allez alors donner à ce mal une importance tellement minime qu’il ne pourra pas agir ! Bien sûr, la réaction à 90 % répandue est de se sentir mal et d’être touché par la médisance de quelqu’un d’autre, mais si vous saviez immédiatement vous moquer et rire de ce que la personne vient de dire, cette médisance ne vous toucherait pas et ne vous donnerait aucun problème, et en plus, la personne qui l’a faite, voyant qu’elle n’aboutit à rien, stopperait immédiatement. Elle ne pourrait pas aller plus loin. Ce serait beaucoup plus juste de faire ainsi.

Q.  Est-ce que le rire, c’est‑à-dire cette faculté de désarçonner, de dédramatiser toute situation, serait la vibration qu’il faille utiliser pour arriver à la paix ?

R.  Oui, le rire est sans conteste la vibration qui te mènera le plus facilement à la paix et à l’amour. Le rire lié au bien-être instinctif est un rire très, très bon pour nous permettre de nous détendre et de nous déstresser pour une journée. Le rire inculqué par quelqu’un d’autre, qui nous donne vraiment la possibilité de nous sortir de nos émotions, de nos émotionnels et de nos difficultés, est un rire qui à la longue, nous permet d’apprendre à rire. Le rire suscité par les autres nous permet de devenir réactifs et d’être capables, dans l’observation, d’avoir l’intelligence du rire. C’est très important parce que ça nous permet après d’être spontanés dans nos propres rires. Apprendre à rire, à aimer, à être heureux, c’est apprendre les bons sens de la vie et c’est savoir se servir du positif de la nature pour être bien et heureux avec elle et en elle. Vivre, c’est aimer. Être heureux, c’est rire. Évoluer, c’est être bien. Comprendre, c’est savoir et apprendre, c’est connaitre.