
Si la sagesse nous avait été donnée au tout début des temps, nous n’aurions pas pu évoluer !
La sagesse est une force extraordinaire, lorsque nous arrivons en son sein, elle nous donne la possibilité, à tout instant, de ne pas se tromper et de faire exactement ce qu’il faut. Si nous n’arrivons pas à cette notion de la sagesse, nous aurons toujours une possibilité de se tromper tant que nous n’aurons pas atteint « le parfait ». La sagesse est, sans conteste possible, le premier chemin qui nous donne la faculté de ne pas se tromper de ne pas commettre d’erreurs.
Concernant certains éléments, certains événements et la vie même, la notion de sagesse demande et décide d’être très précise. C’est automatique, c’est obligatoire. La notion de sagesse rime avec précision extrême, à tout instant, à tout niveau, pour tout ce qui est proposé. Pour avoir la notion du sens de la sagesse, il faut savoir définir par rapport à une chose matérielle et une idée intellectuelle ce qui prime dans notre esprit et dans notre vie de l’utilisation d’un objet. Pour l’expression d’une pensée et d’une parole, il est également très important de savoir comment parler avec sagesse et comment être entendu, si dans notre parole, nous avons parlé avec sagesse. Il faut analyser avec logique et justesse. Si nous voulons entrer dans les sens de la Sagesse Universelle, il nous faudra savoir analyser, à chaque instant, ce qui conditionne une mauvaise utilisation, de la chose, de l’acte, de la parole, etc.
La base de la sagesse c’est justement ce qui, dans nos environnements nous amène à des réflexions par rapport à une action, à une idée reçue et à des paroles prononcées.
La base de réflexion est de savoir prendre un tout petit peu de temps pour décider de ce que vous allez faire et dire, sauf dans les cas d’urgence, bien sûr, ou devant un cas bien précis vous allez compartimenter votre esprit et vous allez mettre des barrières, des interdits et des stops à certaines choses.
La sagesse nous donne l’obligation de réfléchir à chaque instant. Quand on sait que l’intellect est faussé à 80% par les idées reçues et venant des autres, on doit dans la notion de sagesse être très circonspect, pour formaliser les pensées des autres avec ses pensées propres et celles de l’environnement présent. En un mot la sagesse est une réflexion de chaque instant pour les éléments où on n’a pas mis d’office des interdits, des concepts, des préceptes, des valeurs.
Q. Quelle est la qualité pour mettre en place cette notion de sagesse immédiate ?
R. La qualité est un discernement instantané et immédiat de ce qui peut apporter le meilleur pour les personnes qui posent une interrogation et par rapport à un dilemme posé. C’est au niveau du dilemme que la sagesse s’exerce. S’il n’y a pas de dilemme, il n’y a pas besoin de sagesse. Au fur et à mesure de l’évolution des êtres humains sur terre, il s’est instauré le mal et le bien, car il y avait la liberté et aucune notion de sagesse. La sagesse devient nécessaire et obligatoire à partir de maintenant, parce qu’il y a dilemme entre le bien et le mal, et dilemme entre les notions de bien et également les notions de mal.
Q. Pour moi la sagesse doit s’appuyer sur des bases solides, comme l’amour du prochain. Ensuite, pour mieux la circonscrire, il faut des barrières, telle que les lois morales. Concrètement, entre plusieurs solutions ou alternatives, il faudrait choisir celle qui serait dictée par la logique et le bon sens, par un juste équilibre entre l’amour et l’intelligence, que chaque décision prise sur le moment présent englobe à la fois le vécu du passé et la vision du futur. il faut adapter la sagesse au milieu, à l’environnement, à l’époque, aux personnalités, aux sociétés, où elle doit s’exercer par qui et pour qui elle doit s’exercer.
R. Oui, ce que tu viens de dire met en application ta forme d’esprit. Tu as beaucoup de jugement et de qualité d’amour pour juger les choses. Alors Je dirais en ce qui te concerne, tu as la sagesse de l’amour qui te permet de définir autour de toi ce qu’il y de mieux à faire pour conserver l’amour. Ta sagesse va dans le sens de l’amour.
Q. Pour moi la sagesse implique que l’on doit tenir un certain compte du passé par rapport à la perfection que l’on veut atteindre dans le futur pour agir avec le maximum de sagesse.
R. Il est important pour un esprit comme toi de pouvoir s’appuyer sur tout ce qui est existant, ce qui a été et ce qui doit devenir. Tu es donc quelqu’un qui fonctionne avec prudence et attention, tu as beaucoup d’attention. Je dirais que lorsque tu exerces ta sagesse, elle est attentive, elle est donc bien mise en application pour le passé, le présent et le futur. Dans le futur, ta sagesse devrait briller.
Q. La sagesse serait pour le futur que les êtres humains se respectent mutuellement, et qu’ils soient chacun responsables des uns et des autres, comme vis-à-vis de la nature.
R. Tu réfléchis toujours pour les uns et les autres, tu te mets beaucoup en retrait, tu agis toujours avec beaucoup de précaution, de précaution pour toi et pour les autres. Je dirais donc que la sagesse que tu utilises et une sagesse bourrée de précaution. Tu fais très attention à ne pas marcher sur les autres et à ne pas être écrasée. C’est une sagesse qui prend des précautions. Va-t-elle aboutir à quelque chose ? Car sagesse et précaution, c’est difficile à mettre en place. Dans la sagesse il y a la fermeté, dans la précaution il y a l’indécision.
Q. Je pensais que la sagesse était peut-être une loi, avec toute sa rigidité, sa justesse, mais à notre niveau d’évolution, elle n’est pas rentrée dans nos cellules. Pour l’instant chacun a sa vérité, et chacun par le bon sens, avance tout doux dans la sagesse.
R. Oui, la sagesse est une obligation incontournable et que nous avons le devoir d’aborder dès à présent. Ceci est absolument évident, et ta question et ta façon d’être, permettent de réfléchir à cela, il faut en comprendre ce sens. La sagesse est un point de non retour, nous devons entrer dans ce chemin et de passer par ce chemin. Donc, ce n’est pas vraiment une loi, c’est une obligation, c’est un état, ce n’est pas une émotion, ce n’est pas une sensation, ce n’est pas un sentiment, ce n’est pas un ressenti, c’est un état d’être. Et pour parvenir à cet état d’être, eh bien, il nous faut, comme tu sais le faire, prendre une sagesse directive, sûre et certaine. Elle est déontologique ta sagesse.
Q. Pour moi la sagesse, je la comprends dans la relation avec les autres, les désirs que l’on a de trouver des qualités chez les autres, finalement ce sont les qualités qui sont en manque chez nous, et pour moi, c’est de faire une évolution et développer nos propres qualités que l’on désire trouver chez les autres.
R. Tu réfléchis avec la notion d’échange et de partage, et tu sais que tu es dans un sens très, très juste à ce niveau-là, puisque pour parvenir à faire briller cet état de la sagesse et le rendre possible, il faut absolument avoir cette sagesse de l’échange qui est la tienne.
Q. J’aimerais savoir s’il y a une base commune à développer pour ne pas se gêner les uns, les autres ?
R. Oui, il y a une base commune à développer dans la notion de la sagesse, qui est celle de ne pas se gêner les unes, les autres, de ne pas interférer dans la vie des autres, c’est une sagesse très, très universelle que tu appliques là, et qui permettra aux esprits de bien comprendre la sagesse de l’autre, de bien l’accepter, qui donnera à l’être humain, le sens de la tolérance.
Q. Mais à partir du moment ou on dit qu’il y a de la tolérance, n’est-ce pas manquer déjà de tolérance ?
R. Non, absolument pas, il faut quand même parvenir à entrer dans la conception extraordinaire que chaque esprit doit mettre en place, qui est celle de la place de chacun et de tous, partout, dans tout l’univers.
Q. Quelle est la différence entre ne pas vouloir se gêner les uns et les autres et être précautionneux ?
R. Il y a une très grande différence, celui qui est dans la précaution, est un être qui pense à lui, celui qui ne veut pas gêner les unes et les autres, il pense à lui, mais aussi aux autres.
Q. Pour ma part, j’ai tendance à mélanger logique et sagesse. Comment faire la différence ?
R. Si quelqu’un se promène dans la rue, marche dans la rue, il pleut, il fait froid, la personne n’a pas de parapluie et marche sous la pluie un peu dévêtue, la logique voudrait que tu dises : «attention, vous allez prendre froid, il ne faut pas marcher sous la pluie en plein hiver, ce n’est pas bon pour vous». Et pourtant il a chaud, terriblement chaud, il ne peut faire autrement que de parcourir dévêtu sous le froid. Donc, la sagesse est de dire: “C’est lui qui est dans son bon droit, puisqu’il a chaud ». La sagesse veut qu’il ne se couvre pas d’avantage. Voilà la différence entre la logique et la sagesse. Je te dirais que la sagesse que tu utilises toi, est celle d’être différentielle, elle est celle qui observe, c’est la sagesse observatrice.
Q. Est-ce que la sérénité source de bien-être et de force n’engendre pas en contre partie le désintérêt et “la” non implication ?
R. Oui, bien sûr, si tu veux réfléchir sagement, ta question est très bien posée, elle est tout à fait juste. Les êtres qui ont trop de sérénité et trop de bien-être, sont des êtres qui effectivement, ne s’impliquent pas dans grand chose par rapport au mal qui existe chez les autres. S’ils ont la faculté d’offrir le don d’eux-mêmes pour aider les autres, ils y parviennent. Je dirais que pour toi, au niveau de ta sagesse, elle est parmi celle qui explique. C’est une sagesse explicite, tu es quelqu’un qui doit se faire entendre, car dans tes explications, tu as souvent raison.
Ce qui est difficile dans notre manque de Sagesse, c’est d’être totalement opposé à un état d’esprit qui est correct mais qui n’est pas le sien. Dans la disparité et la différence, se constituera le monde parfait, car le parfait impose les différences et les complémentarités.
Le pur du début des temps a inscrit l’égalité des êtres.
Le parfait dans l’infini du temps inscrira la joie de vivre et d’être heureux. Seule une Sagesse à toute épreuve et juste favorisera l’absolu parfait.
La sagesse est de nature spirituelle et vient de l’esprit, n’oublions jamais cela !