
Cette troisième loi après celle de la vie et de la mort, est celle de l’évolution qui montre la condition sine qua non qu’après la vie et la mort, la mutation permet la transcendance de la matière. La transcendance c’est l’esprit par son analyse qui permet la mutation, c’est-à-dire le sens de la vie et de l’évolution des êtres humains. L’évolution cela veut dire « toutes possibilités de changements, de mutations et de progressions, mais dans un ordre donné ». À partir du moment où la nature est touchée par l’énergie de l’esprit, il se crée des lois obligatoires à dépasser pour les faire évoluer. L’évolution fait donc référence à un espace déterminé dans un temps prévu ainsi que défini par rapport à nos corps et à la matière qu’on habite et dont nous nous servons en permanence. L’évolution est donc facteur d’un ordre soumis.
Q. Est-ce que la base d’évolution c’est la génétique ?
R. Oui et non. La base ce n’est pas la génétique, la base de l’évolution c’est la vie. Mais il faut la situer au début des temps, au niveau de la création de la vie par l’Esprit, c’est-à-dire le Créateur, et de l’esprit, c’est-à-dire nous, vient ensuite.
Q. Quel est le concept de l’évolution ?
R. Ce qui fait le concept est évidemment la deuxième loi de cette nature ; la mort. Et il s’agit bien d’évolution. C’est l’utilisation de la matière car, par la notion utilisation entre la notion de mutation et de mouvement, donc évolution obligatoire. Même si nous stagnons ou si nous passons d’un état positif à un état négatif, c’est une évolution, même si elle est négative.
Q. Dans ce concept, la mort du corps permet la séparation du corps et de l’esprit et permet à l’esprit des évolutions ultérieures, qu’en penses-tu ?
R. Oui et il faut rajouter la mort du corps matériel et le retour de l’esprit à une existence permettant une évolution de cet esprit, hors de la matière. Et la mort du corps permet l’évolution des cellules, des atomes, des particules matérielles car, ensuite de la mort et de la désintégration, c’est la régénérescence des cellules et de l’ensemble des atomes. Dans cette loi de l’évolution, il y a huit états différents dont le premier état est l’utilisation, l’utilisation de l’esprit par la matière et utilisation de la matière par l’esprit pour une évolution positive ou négative.
Q. Pourquoi une notion positive ou négative ?
R. La vie est une notion négative et la mort est une notion positive.
Q. Tu dis que la vie est négative est-ce parce que l’esprit s’incarne dans la matière qui est, elle, négative alors que la mort est positive car c’est la matière qui a permis à l’esprit de retourner dans l’existence ?
R. Oui mais il faut apporter à cette notion d’évolution au travers des composants matériels négatifs va donner une évolution totalement positive de l’esprit ou totalement négative de l’esprit. Ce ne peut être l’un ET l’autre. L’évolution est toujours dans un sens donné. S’il y a eu une évolution négative au début de la vie et bonification de ce négatif, il y aura en effet, moins d’évolution négative mais non pas plus d’évolution positive. S’il y a cessation de certains états négatifs, ils ne sont pas remplacés par une évolution positive. Si nous évoluons dans un sens négatif, le positif acquis ne bouge pas. A l’inverse, si nous évoluons dans un sens positif, le négatif va obligatoirement s’effacer selon les domaines où nous évoluons.
Le deuxième état est la durée du temps. Et nous allons le situer au niveau de la durée de la nature terrestre, car le temps pour la nature a une échelle exacte et précise pour les corps.
Q. Est-ce que le cycle des corps est basé sur l’échelle qui détermine la durée du temps ?
R. Le cycle est basé et déterminé en fonction de l’échelle et de la durée, par rapport à la génétique du corps, la génétique familiale et la possibilité de chaque esprit de la modifier et de faire cesser un état physiologique, pathologique et maladif. Mais l’évolution sera toujours en fonction d’un ordre soumis et donné par rapport à l’évolution de la nature terrestre de base. Car pour transformer les molécules et transcender les corps, il faut parvenir à un état physiologique hors du temps.
Q. Pour moi, cette notion de cycle évoque un premier cycle de 3 mois et un deuxième de 6 mois qui aboutirait à la naissance. Et, à partir de là, de nouveaux cycles se mettraient en route. Qu’en penses-tu ?
R. Oui le premier cycle 3 mois, puis 6 mois. Ensuite tu peux considérer que tous les 7 ans, c’est un nouveau cycle. Dans ce premier cycle des 7 premières années, il est à peu près identique à chacun jusqu’à l’âge de 3 ans, avec des fluctuations légères pour l’évolution des dents par exemple, de la marche, de la parole…Après rien n’est identique pour personne, sauf le temps lui-même. Il faut savoir que la négativité restreint le temps et la positivité donne le temps ! C’est la notion temps qui donne la notion d’évolution positive et la notion d’évolution donne la notion d’espace défini dans un infini ! La loi du temps est celle de l’évolution : c’est la loi de l’évolution. Le temps est un cycle, c’est différent. L’évolution est difficile, déterminée par le temps et par nos esprits. Dépêchons-nous de dépasser la notion de temps, de la maitriser par la domination de nos maux physiques et sentimentaux car ils sont les deux plus grands fautifs des cycles qui se détérioreront et stopperont l’évolution.
Dans ce deuxième état de durée de temps, il y a le cycle et cela va donner le troisième état qui est le déterminisme qui donne le sexe masculin ou féminin. Le déterminisme se prépare avant la naissance et s’ajoute à l’esprit. Il est en cela différent de la volonté qui elle est essentiellement consciente. Si un enfant suit le cycle caractériel du père ou de sa mère c’est qu’il a besoin de cette identité pour s’affirmer ou s’infirmer. Pour aller de la vie à la mort, il y a nécessité d’évolution de l’esprit et de la matière dans un cycle déterminé par chaque esprit. Le déterminisme permet dans ce champ d’action, la transformation, l’application. Nous sommes à l’écoute de notre vie quotidienne, de nos obligations matérielles et, le déterminisme est la notion qui se situe exactement entre le matérialisme, le matériel, l’esprit et la pensée. Et je peux vous dire que les dégâts que la terre expose sont dus à cela, à cette arrête vive qui est située entre ces deux éléments ; la matière et l’esprit, la nature et l’intelligence, le matérialisme et la pensée. Le déterminisme entre dans l’esprit, puis dans l’intelligence puis dans la pensée. Le matérialisme s’inscrit comme seul élément négatif. La nature s’inscrit comme seul élément positif et la matière s’inscrit comme élément positif et négatif. Il est donc important de classer ce déterminisme et d’en faire un élément positif et négatif pour aller vers la bonne évolution et, sans la comparaison avec le négatif, impossible de discerner la bonne évolution.
Q. Est-ce que le temps dans le déterminisme est l’accomplissement des cycles par rapport à la demande de l’esprit ?
R. Le cycle détermine le temps à la demande de l’esprit et selon notre façon d’évoluer dans la vie, nous allons voir immédiatement si nous sommes capables de faire une bonne évolution. Oui le temps dans le déterminisme est très important car il faudrait toujours nous donner un laps de temps et mesurer notre énergie pour accomplir. Et si nous nous rendons compte au bout de ce temps, que nous n’avons pu accomplir, il faudra alors revoir notre déterminisme.
Le déterminisme de l’évolution est donné par notre conscient. Le subconscient c’est la connaissance et l’inconscient c’est le lien qui donne le moyen d’être libre.
Q. Qu’est-ce qui déclenche le déterminisme ?
R. Avant de venir sur terre, ton esprit a décidé de telle famille. Il a déterminé une vie dans tel lieu et dans telles conditions matérielles, santé, social …Dès l’entrée de l’esprit dans l’embryon dans les 7 jours à partir du quatrième mois de grossesse, le déterminisme prend sa place et dès la naissance la volonté s’installe pour aider ce déterminisme. Si nous brisons le caractère d’un enfant par des cruautés ou des privations méchantes, nous cassons son déterminisme et sa vie sera dès lors très difficile. Si nous l’éduquons, nous lui apprenons la détermination.
Le quatrième état est la mutation. Mutation signifie l’indication de définir un état bloqué par un précédent. Mutation est donc inscrit dans nos cellules grâce à la cellule pluricellulaire qui permet à l’être humain ainsi accompli de dépasser un état engendré et donnant une finalité, car l’état donne une finalité.
Q. Peut-on alors considérer que le déterminisme est une source bloquée d’informations qui a été installée par l’esprit et qu’arrivé à l’équilibre entre le déterminisme et la détermination dans la matière, nous sommes obligés à ce moment-là de muter ? Est-ce cet équilibre qui permet la mutation ?
Oui et dans cet état de mutation il y a la possibilité de déclencher et de passer dans un autre état qui a donné une finalité.
Le cinquième état est la transformation c’est-à-dire qu’avec l’intelligence, la nature suit la mutation et devient transformation. La transformation est la détermination physique.
Avec l’esprit la matière s’anime et devient mutation. Avec l’intelligence, la nature suit la mutation et devient transmutation. Ensuite la pensée crée le matérialisme pour amener l’application. Car par l’application, la loi d’évolution est engendrée et elle va donc permettre la bonne utilisation de tous ces éléments.
Q. Peux-tu nous préciser ce que tu entends par transmutation ?
R. La mutation c’est -dans le sens de la vie et de l’évolution des êtres- quelque chose qui se fait au gré de la nécessité d’adhérer et de se conditionner à l’environnement. La transmutation, cela vient de l’intérieur et de l’énergie, de l’esprit, des sentiments et sensations. La transmutation, nous pouvons la faire dans d’autres domaines (physique ou autres niveaux) ; elle a toujours été inscrite dans nos cellules. La transmutation est une condition de pensée et de réaction dans le physique.
Q. Peut-on dire que tant que nous ne sommes pas arrivés à l’équilibre entre le déterminisme et la détermination, nous n’aurons pas les moyens de faire une transmutation et, dans ce cas, nous ne pourrons faire qu’une transformation ?
R. Oui. Il est absolument évident que la transmutation s’accompagne de déterminisme spirituel et que la transformation, c’est la détermination physique. Certains vont laisser le physique au profit du spirituel et vice versa, cela sera selon nos capacités à accepter notre vie.
Q. Si on décide d’intervenir sur notre corps, comme maigrir par exemple, est-ce que cela va apporter autre chose, est-ce que l’on va aller vers une autre voie qui transforme un corps d’abord, un esprit ensuite ?
R. La question est essentielle car c’est le plus grand problème de l’être humain ; l’apparence de nos corps et le désir de le transformer. À notre époque, nous avons le pouvoir de le décider, comme par exemple la chirurgie esthétique, mais dans l’esthétique même il est évident que c’est le pouvoir de l’esprit par la volonté qui va donner la possibilité de transformer son corps pour la transformation vers un plus positif, au niveau corporel : c’est le déterminisme et la détermination qui sont essentiellement des applications. Avec l’état de transformation, il y a tendance au parfait et l’application, c’est la maitrise. Ensuite la conscience donne la transcendance.
Le sixième état est l’application c’est-à-dire une application de la pensée qui crée le matérialisme comme une application de la matière qui enrichit l’esprit. Cette dernière va se trouver dans la maitrise de la pensée. Mais lorsque notre esprit touche cette matière il n’en conçoit pas toujours la difficulté négative, d’où la nécessité de maitriser et, l’esprit est le seul conducteur de cette maitrise. Dans cet état, l’application est essentiellement physique. Il faut donc penser positivement à développer et véhiculer le corps.
Le septième état est la conscience donnant une transcendance à la matière.
Q. Est-ce que l’on peut dire que c’est la conscience du positif donnant une transcendance à la matière, par l’âme ?
R. C’est la conscience du plus pour permettre à l’âme unie au corps et à l’esprit de donner la liberté par obligation des trois sens ; positif, négatif et neutre. L’âme est un rayon essentiel.
Et le huitième état est le libre arbitre, le choix. Le libre arbitre, c’es le choix d’avant l’action, c’est-à-dire le libre arbitre a déterminé notre vie actuelle. Devant un évènement, la liberté est totale, le choix est total selon nos connaissances et nos compréhensions. Il ne s’agit pas ici de déterminer si le choix est bon ou mauvais, mais de savoir qu’il y a la liberté, le choix et le libre arbitre pour tout et plus nous évoluons dans la connaissance plus nous limitons nos mauvais choix.
Q. Faut-il une certaine maturité pour prendre conscience de son libre arbitre ?
R. Le libre arbitre a pris départ et appui au tout début des temps. La liberté d’action prend appui dans notre conscience, au niveau de notre évolution, en fonction de notre destinée et de ce que notre subconscient en connait. L’inconscient, lui, va faire état des défauts et des qualités. Il va les mettre en avant dans notre conscient et notre détermination va alors accomplir ce qu’il y a de mieux pour notre meilleure évolution. Il n’est pas question de conscience et de maturité, il est question de programmation de destinée. Par exemple, si nous avons un défaut principal qui est la violence alors devant un choix de liberté, nous allons taper sur notre voisin le plus fort possible pour exprimer notre liberté. Si nous avons par exemple, cette grande qualité qu’est la patience, alors devant un état de violence, nous allons exprimer un choix et choisir alors de se taire, de répondre avec calme ou encore de manifester aussi de la violence simplement pour stopper une autre violence. Tout cela pour dire que le libre arbitre, c’est avant la naissance, la liberté c’est pendant notre vie, et le choix c’est pendant notre vie et face à une situation.
La loi de l’évolution est celle qui est la donnée de toutes créations passées. Elle repose sur une liberté, un choix, des directions, toutes possibilités. La base de cette troisième loi est la vie au tout début des temps, avant toute création et tout début des créations matérielles.