
Au travers des lois précédentes nous avons été touchés par les obligations et nous avons compris qu’il était très important pour avancer, de prendre des décisions et de faire de cette planète un paradis, un centre de bienfaits, un lieu de bien-être et de valeur d’être. L’homme a eu besoin d’organiser la vie avant de comprendre qu’il l’aimait et, à ce jour, sommes-nous tous amoureux de la vie ? Aimons-nous notre vie ? Nous sentons-nous heureux d’être ?
C’est par les six lois précédentes que l’action de cette septième loi situe sa place et sa sûreté, sa réalité et sa continuité. L’homme n’a pas le sens du bien-être à cause de sa génétique chargée de la mémoire ancestrale négative et faussée par les évolutions négatives des prédécesseurs. Nous sommes à une époque charnière qui doit définir à l’homme sa place dans cette nature, sur cette planète, avec cette matière. Il y a beaucoup d’abus et de mauvaises pensées, de terribles utilisations et de haine. L’opposée de cette loi est bien évidemment la haine, le mal de vivre et ces deux sentiments et sensations sont la haine contre les autres, le mal de vivre contre soi-même et différencié par la même hormone qui donne soit l’amour soit la haine. Cette loi est essentiellement axée sur l’acceptation d’être, acceptation de la vie, bon sens pour le plaisir d’être animé.
Si la première des lois de la nature est la vie, la septième loi est le plaisir et le bien-être, condition fondamentale pour aimer la vie dans cette époque trouble où nous ne savons même plus si l’amour a une raison d’être …
Q. Est-ce que la base de cette loi est l’échange et le concept est-il l’amour ?
R. Non, la base de cette loi est l’amour et le concept est l’échange car, dans concept il y a action et dans base il y a sûreté et pour cette loi il faut les deux. C’est la sûreté d’aimer et l’action d’échanger. Et cette loi comporte huit états.
Q. Est-ce que cette base qui est l’amour comprend l’amour physique, l’amour spirituel et l’amour filial ?
R. Oui il y a bien ces trois formes d’amour ; physique et sexuel, filial et familial et, amitié et spirituel sans oublier d’aimer autrui ! Cette loi de l’amour est une loi fondamentale et universelle. Au niveau terrestre, cette loi est basée uniquement sur l’amour sexuel et le moyen, par la procréation qui donne le plaisir et le bien-être dans l’échange avec l’autre. Pour l’instant cette loi de la nature ne l’est que par ce besoin naturel et fondamental mais elle a débouché sur un antagonisme profond, celui de développer la haine et la violence qui ne sont pas des lois mais des conditions et des états de programmation obligatoire à cause des désirs d’obtention de l’amour, cause fondamentale acceptée et vécue par nous tous de façon tellement unique et différente. Cet amour physique et sexuel dès son accomplissement a donné le désir de possession de violences et de haine que traine l’homme dans sa génétique, l’animal dans sa chair et le végétal dans ses sens.
Q. Est-ce qu’il y a échange au niveau génétique lors de l’acte sexuel sans procréation ?
R. Non pas du tout. Il y a échange de bien être, de sensibilité, de plaisir et non de cellule et de génétique. Lors de l’acte sexuel il y a partage et réception de vibration, annexion de personnalités et de façon d’aimer d’être et de partager.
Q. La vibration ressentie dans l’acte sexuel vécue dans l’amour va-t-elle permettre au fil du temps de modifier la mémoire des cellules et par modifier j’entends non pas annulation de l’existant mais amélioration d’informations positives ?
R. Oui et il nous faudrait arriver à l’échange et à la nature passionnée et certaine. Mais pour l’instant nous n’en sommes pas là.
Q. Est-ce que l’acte sexuel est nécessairement rattaché à l’amour, n’est-ce pas simplement une nécessité fonctionnelle ?
R. L’acte sexuel est rattaché à l’amour et il est nécessaire et fonctionnel pour l’amour uniquement, s’il n’était pas, ce monde n’existerait pas et ne serait pas parvenu à ce point de développement et, lorsque l’homme parviendra à comprendre que l’extase est l’entrée à l’amour supérieur pur par l’accomplissement réel et merveilleux de l’amour physique et sexuel, l’homme entrainera alors la facilité de déprogrammation de la haine, de la violence, du mal en général.
Le premier état de cette loi est la sensation d’être. C’est l’accomplissement de la vie, c’est le sentiment d’être en accord avec son corps et l’obligation de faire rayonner l’esprit dans le corps.
Le deuxième état est la sensation de plaisir. C’est le rayonnement humain, l’amour de l’homme.
Q. Tu évoquais au début la nécessité d’aimer la vie et chacun de nous peut ressentir ce bonheur tout en ressentant aussi le malheur de certaines personnes et c’est peut-être là qu’il y a possibilité d’échange en étant conscient de l’état de l’autre sans pour autant changer son état personnel s’il est bien. Qu’en penses-tu ?
R. Oui et c’est fondamental et lorsque nous serons parvenus à un degré de bien-être et de bonheur, de sensation d’amour partagé, nous devrons absolument parvenir à garder cet état car il fera obligatoirement partager à l’autre et il créera une vibration qui et l’échange fonctionnel et fondamental de cette nature. Nous trouvons l’apaisement auprès d’une personne apaisante, nous trouvons l’amour auprès d’une personne pleine de bonté, nous trouvons le sens de la plénitude auprès d’une personne heureuse d’être. C’est cela l’action d’échanger. Et si nous compatissons avec peine c’est anormal car la tristesse, la peine, le mal de vivre de l’autre va devenir l’échange et c’est ce qu’il faut éviter.
Le troisième état est la sensation de bien-être. C’est un conditionnement de ressenti aux coutumes et races différentes et naturelles conditionnées par la liberté de vivre. La sensation naturelle est toujours bonne quand on est en bonne santé, quand les autres ne nous embêtent pas, ne piétinent pas nos plates-bandes. Le ressenti est la condition donnée par l’éducation, l’obligation, le lieu, les coutumes… tout cela fausse cette loi du bien-être. Et, pour être en harmonie avec le naturel, cette fonction, cet élément premier de l’homme, c’est être sûr d’être un être qui évolue pour la vie et qui accorde toutes les possibilités à tout. Le naturel ne sait voir le négatif, il ne peut que l’accepter et en faire profit.
Q. Dans ce troisième état de bien-être, doit-il y avoir obligatoirement le mot harmonie ?
R. Oui harmonie avec les éléments animés, vivants, vibrants, visibles. Le bien-être est une sensation non un sentiment. Le plaisir est sensation non sentiment, le bonheur est un sentiment, la conscience d’être est une réalité, la sensibilité est une sensation, la sexualité est une action et la sensualité est aussi une action. Mais pour l’instant, l’harmonie entre nous, les êtres humains, est nulle. Il faut parvenir au bien-être et instaurer dans cet état cette sensation définitivement pour que l’harmonie s’installe entre nous et, pour cela, seule notre propre sûreté serait agissante.
Q. Peut-on dire que l’instinct doit être analysé comme un senti mais l’instinct rentre-t-il dans la notion d’égo qui s’applique à soi-même et peut perturber les autres ?
R. L’instinct est le premier ressenti de l’homme car il fonctionne à cause des éléments extérieurs alors que le naturel est un élément intérieur. L’instinct a donc une base difficile car il peut être faussé par les comportements extérieurs. Par l’instinct nous allons développer le bien-être ou le mal d’être. Actuellement notre instinct réceptionne tout ce qui est négatif partout.
Q. Est-ce que la sensation d’être serait liée au physique et la conscience d’être au mental ?
R. Oui bien évidemment, la sensation d’être c’est tout ce qui fait appel aux cinq sens que nous développons ; il suffit de pouvoir voir pour sentir la vie, il suffit de pouvoir toucher pour sentir la vie, il suffit de pouvoir manger pour sentir la vie, il suffit de pouvoir entendre pour savoir qu’il y a la vie et il suffit de savoir que la conscience d’être est la réalité de tous ces états.
Le quatrième état est le bonheur, c’est un sentiment et c’est la condition d’acceptation de l’environnement, de la vie dans la matière dans laquelle nous sommes.
Le cinquième état est la conscience d’être c’est-à-dire la réalité des états des cinq sens. Loi de sûreté, la conscience d’être un être capable d’amour vrai et profond envers tout et tous.
Le sixième état est la sensibilité, c’est une sensation qui vient de la cellule et permet la base de l’homme d’être en harmonie avec l’amour. C’est une source d’énergie qui vibre par le cœur, la peau et le cerveau. Et c’est le début de la tendresse. La sensibilité c’est le rayonnement de l’amour de la nature, des cellules qui dégagent leur sensation, leur action pour permettre l’unité. Elle est vibratoire venant du plus profond de notre être. Elle est notre source de désarroi, de joie, de peine et de bonheur, c’est par cette sensation que nous pouvons vibrer et la peau est la première responsable de cette faculté ensuite, notre cerveau et notre cœur permettent d’exprimer sa portée et sa vibration. C’est une réaction positive ou négative, selon notre égoïsme, notre égo, notre moi profond.
Q. L’amour humain est-il basé essentiellement sur la sensibilité ?
R. Oui bien sûr et de là, découle la sexualité, la sensualité et ensuite, c’est de la sexualité que la sensibilité peut se développer et la sensualité rayonner.
Q. Tu veux dire que de la sensibilité découle la sexualité d’une part et la sensualité d’autre part, ensuite de la sexualité découle la sensualité qui développée donnera le rayonnement et de ce fait la sensibilité va se développer, c’est cela ?
R. Oui, ce schéma est exact. il faut bien les bases de la sensibilité pour établir les actions suivantes et c’est là que l’amour de l’homme entre en jeu.
Le septième état est la sexualité. C’est le moyen d’accéder à la sensation physique, c’est l’hormone, ce sont les organes, l’intérieur du corps.
Le huitième état est la sensualité. C’est une action et vibre par un élément physique, l’extase physique est une action divine et psychique. C’est la cellule qui permet cette action par le tissu de la peau d’où l’expression « à fleur de peau ». La sensualité est donc très physique.
Q. Si je comprends bien c’est par la sensualité que l’homme affine sa sensibilité, développe sa sensualité et par l’extase libère l’amour divin, est-ce exact ?
R. Oui bien sûr, l’ouverture à l’extase est source d’amour divin, il faut les trois notions pour connaître l’extase, bien trop souvent, à notre époque, l’homme vit ou par la sexualité ou la sensibilité ou la sensualité. Il faut absolument que ces trois notions rayonnent ensemble pour que l’homme soit en état de réception de l’amour vrai pur divin et humain. La différence entre l’amour divin et humain, ils vibrent sur des notions différentes, l’amour humain est source de cellules et d’hormones, l’amour divin est source d’énergies.
Q. Peut-on dire alors que la sexualité concerne les hormones c’est-à-dire l’instinct, la sensualité concerne la cellule et la sensibilité concerne l’énergie ?
R. C’est cela. La sensibilité est source d’énergies et vibre par le cœur. La sensualité est une action elle vibre par un élément physique c’est la cellule qui permet cette action, c’est le tissu de la peau qui le permet. La sexualité c’est aussi une action. Ce sont les organes c’est l’intérieur du corps.
La loi du bien-être, du plaisir, de la sexualité, de la sensualité, de l’extase est une loi qui nous donne le moyen d’être capable de nous sentir bien, heureux d’être et vivre dans cette nature qui porte si mal ces conditions. Actuellement la terre et l’esprit explosent de toutes parts car ils cherchent le sens de la vie et de l’échange humain ; les uns sont tristes, les autres sont violents, certains sont heureux mais pour ceux qui sont heureux il y a toujours une difficulté à assumer qui se présente, elle est quelque fois sans signification et sans fondement mais elle existe et est émise par chacun de nous. Il n’y a pas une âme sur terre pas un esprit qui ne porte en lui une contestation à la vie elle-même et c’est ce que nous devrions changer. Nous devons comprendre, supporter, savoir que la condition de vie est épreuve, cela nous permettra de faire des efforts pour rendre ces épreuves heureuses car si nous devenons capables de passer avec succès un petit problème il nous sera donné un autre problème pour que nous sachions maitriser la matière, la nature, les épreuves qu’elles portent.
La loi du bien-être devrait nous apporter un peu de maitrise, un désir de vouloir et de pouvoir sur nos propres problèmes, sur nos inhibitions, sur nos manques. Cette loi arrive à se dégager par un des trois points qui font les trois derniers états de cette loi et, il est difficile pour nous de savoir faire remonter jusqu’à notre esprit et pour notre corps, le sens de la plénitude. Il y a beaucoup de stress, il y a beaucoup de peines, il y a beaucoup d’abandons, il y a beaucoup de difficultés mais il faut faire monter cette nature, il faut l’amener à la maitrise et il faut croire en la survivance de l’esprit pour accepter les maux de la terre.