Huitième loi de la nature ; la sélection naturelle dans l’acceptation ou le rejet de tout ce que la vie a conditionné et de tout ce que l’esprit a élaboré et décidé.

Loi qui conditionne une prise de conscience physique pour parvenir à une maîtrise physique et spirituelle importante. Cette loi fondamentale de la sélection naturelle, qui oppose à notre esprit le sens de la bonne évolution, et permet les mutations en regard aux acceptations ou rejets qu’elle prône.

Si la loi de la mort, qui est la deuxième loi de la nature, peut être considérée comme pire, n’est qu’une grande possibilité de régénérescence et de restructuration, alors que la loi de la sélection naturelle dans l’acceptation ou le rejet, conditionne une obligation de décision définitive, et d’où il ressort une impossibilité de faire différemment.

La base de cette loi est l’acceptation conditionnée à la satisfaction ou l’insatisfaction. C’est la condition élémentaire du bien-être, de la passion pour autre chose que l’amour.

Quant au concept de cette loi, c’est le rejet de ce qui est non-conforme à l’évolution. Rejeter tout ce qui fait peine, souffrance et rester dans sa propre harmonie en évitant de faire du mal aux autres, en gardant intact le sens du bien et du mal.

Le premier état de cette loi est la sélection naturelle d’après l’évolution : souffrance ou bien-être selon les données reçues ou émises, reçues par l’environnement et émises par soi-même et redonnées à la nature en général ou en totalité.

Q. Pourquoi est-ce aussi binaire en quelque sorte, cette notion acceptation ou rejet ?

R.  Il est très difficile de cerner cette loi et d’en appliquer sa compréhension, car elle conditionne l’environnement ou bon ou mauvais, alors ne soyons pas étonnés si nous ressentons les évolutions négatives de cette nature, de la gent humaine qui l’habite, et l’incarne, car il est très important de suivre avec notre corps et notre esprit cet enseignement et de bien savoir le comprendre par l’application. Alors nous souffrons ou nous sommes bien, d’une seconde à l’autre, nous pouvons en éprouver les ressentis en opposition totale. Cette loi, sélective est celle qui sélectionne la souffrance ou le bien être. Souffrance ou bien être, selon les données reçues et émises. Reçues par l’environnement. Emises par soi-même. Très difficile de permettre la mutation vers les mauvaises voies et surtout, 7,5 milliards de personnes, 7,5 milliards de réactions différentes et nécessaires.

Q.  Comment cette loi d’acceptation et de rejet prend-t-elle force et appui en nous ?

R.  Il est très important d’être sûrs de soi, de savoir que la vie est à vivre avec ce qu’elle présente à chacun de nous, que la morale de chacun est à écouter, à entendre, mais si la morale de l’autre nous fait mal, ou si nous faisons mal à quelqu’un à cause de notre morale, il faut alors bien essayer de comprendre si notre action est utile nécessaire et bonne.
Quand l’autre nous fait mal, il faut essayer de comprendre pourquoi nous avons eu mal, et ne pas souffrir en vain et pour rien.

La multiplicité de la logique humaine est très difficile à supporter et notre raisonnement est faux si nous ne laissons pas parler un peu l’amour, et notre cœur se trompe s’il n’écoute pas sa raison et, notre intellect fausse le chemin de la vérité s’il doit rester dans l’évolution existante du passé. La plupart d’entre nous fonctionne avec beaucoup d’utilisation du mental, intellect, et raison qui se mêlent à l’élément cœur, devenant éprouvant, car nous sommes tous enclins à laisser faire, et à ne pas montrer les bons chemins. Il serait important que chacun de nous sache montrer et démontrer le sens de ce qui est à faire et ne pas faire. C’est là l’important, avoir une capacité de morale humaine générale, et non plus aussi diversifiée que le nombre de la planète, ce qu’il y a d’important à faire fonctionner c’est l’intelligence, en rapport à tous les autres éléments.

Le deuxième état de cette loi est le rapport à l’évolution : c’est la condition essentielle de savoir ce qui est juste et bien. C’est aussi une condition de transformation obligatoire et nécessairement capable de constatation juste.

Le troisième état est le choix de la mutation : c’est l’obligation de décider au niveau de la conscience seule. Se sentir bien est le seul chemin à tenir.

Le quatrième état est l’obligation de cerner les mauvais sens. C’est la distinction du mal et du bien ; la sûreté de savoir être dans le bien et la nécessité de comprendre le mal.

Q.  Il me semble qu’une prise de conscience se met en place pour parvenir à comprendre ce qu’est le respect des autres et de notre planète ?

R.  Il est très important d’avoir le respect de tout ce qui est, et de permettre à ceux qui se moquent du bien d’autrui, de prendre cette notion de respect. La plupart des êtres de la terre sont ainsi, ils jettent aux quatre vents tout ce qui peut servir et ce qui ne les intéresse pas. La notion de respect du matériel permettra à la matière de montrer ce qu’elle peut encore donner.  La notion de respect de la parole permettra à l’esprit de rayonner sur la matière pour la comprendre. Il apparaît que chacun d’entre nous est capable de voir ses fautes, défauts et erreurs, alors, expliquez-moi, pourquoi et comment nous ne parvenons pas à faire avancer notre esprit davantage, pour que les autres soient informés de ce qu’ils sont, et que notre action soit juste ? Si notre action et réaction est juste, les autres évolueront et changeront, obligatoirement. Il faudra voir le résultat réel et profond, sûr et certain.

Q.  Cette notion de rejet que tu évoques se traduit-elle par le négatif ambiant sur notre planète ?

R.  Pour la terre, c’est 90% de négation contenue dans ses cellules qui menacent de toutes parts, et les catastrophes naturelles sont en voie d’intensité et de paroxysme. Êtes-vous capables de cerner le bien du mal, de cette évolution, de cette nature, quelle est la connaissance première de la négativité, et quelle est la notion du mal à rejeter à faire évoluer en l’annihilant dans cette planète ? Il y a une notion première à définir, car pour instaurer cette loi de l’acceptation et du rejet, il faut en connaître les teneurs, bonnes et mauvaises, avoir le discernement nécessaire, pour permettre la transformation l’anéantissement le rejet et la mutation. Dans une journée, alors que notre conscient observe et vit dans cette nature, il y a nombre de facteurs très difficiles et insoutenables qu’il nous appartient de passer, de faire changer, de dépasser et, le choix pour cela est :

La violence : premier état négatif que se répercute sur tous les êtres emprunts de violence.

L’indifférence : deuxième état négatif qui ne conditionne aucune évolution ou changement.

Le retrait, la mortification : troisième état de négation qui ne permet à notre esprit que de survoler les problèmes.

Le rire, la moquerie : quatrième état négatif qui conditionne le chaos total et le « n’importe quoi ».

Si nous sommes capables d’accepter la situation, et non la rejeter, nous saurons alors définir si elle est bonne ou mauvaise, nous allons avoir le pouvoir de la détourner pour conditionner la bonne. Dans cet état de violence, il nous appartient d’avoir assez de force pour ne pas la rendre, être ferme et fort et surtout pas vindicatif. Dans l’indifférence il nous appartient d’être capable de redonner un intérêt à ce qui nous a perturbé et donné tant de désir de retrait.

Le cinquième état est la condition sélective. Le premier grave défaut est l’égocentrisme à annihiler. C’est l’obligation de comprendre la sensation du bien-être et de l’intégrer au corps car, par cette condition de bien-être prendra forcément place et sûreté dans cette nature. En effet, la nature nous a donné un corps, de l’énergie et une activité. Elle nous donne tout ce qu’elle doit pour assurer notre condition de vie, et nous ne sommes pas satisfaits, nous ne faisons que lui renvoyer souffrance, désir, maladie, et non-sens. Quand nous sommes en état de bien être, il n’y a que notre bien être qui compte et si un autre manifeste le sien qui est à l’opposé de soi, nous pleurons, nous parlons mal, nous explosons, nous sommes en colère, nous envoyons des envies, des jalousies, des désirs de vengeance, ou même simplement de l’incompréhension. Pour l’instant chacun de nous “pique” à la nature, et la matière de cette planète n’a pas assez de retour et de bien-être, de sensations à partager avec nous, elle donne et n’est pas appréciée. C’est à notre degré d’évolution intelligente et réfléchie qu’il faut agir, il faut parvenir à aider l’homme à comprendre la satisfaction d’être, dans la nature et de partager avec elle. Notre planète s’essouffle car nous ne l’apprécions pas, la nature et les cellules de cette terre, refusent peu à peu de nous aider à vivre.

L’homme est en passe de se détruire, par sa trop grande insatisfaction en tout, pour rien, pour tout.  Pour l’évolution future, il faut inscrire dans la génétique : le désir de vivre heureux avec tout ce qui fait la vie matérialiste et sentimentale. C’est notre insatisfaction et notre désir de vouloir tout ce qui est inaccessible, avant de savoir vivre avec ce qui est autour de soi. L’homme, à ce degré d’évolution, est parvenu à l’opposition systématique et immédiate de tout ce qui est commis et fait par les autres, par lui-même. L’humanité est donc capable de parvenir à l’évolution et à la bonne transcendance par le bien-être des loisirs, il faut donc tendre à cela, c’est ce que nous essayons de faire, le quotidien et le travail nous empêchent de réaliser cela. Il y a pour l’instant trop d’assistés sur terre qui essaient de compenser les manques d’occupations par le jeu effréné, il faut bien évidement un équilibre à tout et pour tout, je pense que l’humanité doit apprendre, réapprendre, la passion d’une occupation autre que le travail et l’asservissement de l’argent, quel chaos quand même ! C’est une mauvaise habitude, nous avons pris le chemin de la négativité et du mal de vivre ; quand nous sommes bien, nous ne le sommes jamais à 100%, le seul fait d’avoir un élément qui nous comble de joie ne suffit pas à faire accepter les neuf autres éléments qui sont difficiles.

Cette sérénité, est à inscrire dans l’âme qui accompagne notre corps et notre esprit, la sûreté de ne pas se départir du sens du bien, le mal étant existant, nous ne pouvons le nier mais nous devons le transformer.