
Au cours de l’ère du matriarcat, ça a été vraiment épouvantable pour les hommes, parce que les femmes les tuaient allègrement. Quand les femmes ont eu le pouvoir par le matriarcat, elles ont voulu supprimer le côté masculin de l’être humain. Elles ont donc commencé par tuer les hommes, et si elles ont voulu inventer un côté masculin par le féminin, cela aurait été une catastrophe, mais elles ont laissé le patriarcat s’installer. Au cours de l’ère du patriarcat, pour les femmes, c’est l’écrasement, c’est la remise au sens de l’esclavage. Les hommes se sont montrés très dominateurs, commandants, des prédateurs. Et si les hommes se rendaient compte justement de ce qu’ils sont, vis-à-vis de la femme, si les hommes savaient ce qu’ils font contre les femmes quand ils essayent de dominer le monde, alors voici ce que nous pourrions dire aux femmes : de parvenir à être heureuse et à être contente de leur féminité, de bien la rendre solide dans l’amour et la douceur, et ainsi, elles secoueraient le joug du patriarcat avec beaucoup plus de forces !
Le joug du patriarcat est aussi négatif que le joug du matriarcat, mais comme les esprits, dans leur subconscient, avaient vu le danger de destruction du masculin au temps du matriarcat, les femmes ont eu le bon à-propos de laisser le patriarcat exister. Les hommes n’ont pas encore su se voir agir, c’est à dire laisser à l’autre pôle le moyen de s’exprimer, pour voir ce qui est le mieux. Si les hommes avaient fait ainsi dans les années 50, s’ils avaient mieux ouvert la porte aux femmes, il n’y aurait pas tant de différences et d’esclavages des femmes, des enfants et des faibles ! Et, les deux pôles, masculin et féminin, se supporteraient mieux, s’aimeraient mieux.
Le patriarcat perdure dans cette civilisation depuis un peu trop longtemps car les hommes sont absolument incapables de regarder autour d’eux, comment l’amour féminin est différent du leur quand ils jouent les masculins à fond, et parce que le sens de l’égoïsme chez l’homme est un sens, vis-à-vis de l’autre, des autres et surtout de l’autre sexe, exacerbé dans bien des moments de leur existence. Et quand ils ont un problème vis-à-vis de la femme, ils sont très durement touchés, parce que incapables de réagir avec l’esprit d’une femme. C’est pourquoi ils subissent et s’affligent entre eux tant de violence, tant de haines, qui conduisent aux guerres qui durent et perdurent.
Les femmes auraient, au temps du matriarcat, fait disparaître la race masculine très vite, mais les hommes eux les font souffrir plus longtemps et ne se résolvent pas assez vite à considérer le féminin comme faisant partie d’eux, et cela pour une grande majorité. Et les femmes, lorsqu’il y avait le matriarcat, ont été aussi incapables de réagir dans le sens de l’esprit masculin. Et maintenant que les hommes ne veulent pas lâcher leurs prérogatives, les femmes ont de plus en plus de mal à les comprendre. Mais quand elles possédaient le pouvoir sur les hommes, elles ont vite compris qu’elles devaient abandonner le sens du matriarcat, parce qu’elles menaient cette vie, cette nature, cette espèce, à une destruction et à une auto-construction totalement différente de ce qu’il fallait. Les hommes actuellement, ont un grand besoin de réfléchir et ils n’arrivent à le faire vis-à-vis des femmes. Ils ont tendance à dire que les femmes sont des « emmerdeuses », qu’elles sont inférieures à eux, à les mettre toutes dans le « même sac », et les femmes, ont tendance à vouloir, elles aussi, faire ressortir une possessivité exacerbée pour absolument changer l’homme.
Les femmes, en prenant leur personnalité, risquent de retomber dans le matriarcat. Et pour les hommes, cela pose un grand problème, car effectivement, ils n’arrivent pas à sortir de la condition du masculin, qui amène des défauts différents de la femme, et qui amène chez la femme des défauts différents de l’homme, dans le féminin. C’est la même chose.
Q. Est-ce que la possessivité est une tendance plus féminine que masculine ?
R. La possessivité des femmes est souvent insatisfaite, la possessivité des hommes est souvent le côté masculin ‘macho’ qui les fait devenir ainsi. La possessivité masculine amène le commandement et … l’autorité ! Les femmes veulent faire changer l’homme et sont très pénibles en cela et les hommes veulent dominer et commander les femmes. A 80% c’est ainsi dans les deux camps. Mais les deux ont de la possessivité envers l’autre, très souvent, pour des raisons et critères qui diffèrent, le seul qui est le même c’est la jalousie quand elle s’exprime dans l’amour. C’est ainsi pour ceux qui aiment tout à coup comme ils n’ont jamais aimé lorsque tout à coup l’amour est très fort. Et rares sont ceux devant une grande passion, qui ne sont pas possessifs par rapport à l’autre.
Q. Alors comment peut-on faire autrement pour les hommes et pour les femmes afin que chacun puisse apporter sa lumière personnelle et être dans l’amour ?
R. Oui, les hommes et les femmes doivent apporter leur lumière très personnelle et respective, à l’amour sur terre, c’est ce qu’il faut privilégier. En règle générale, les femmes sont capables d’aimer comme des folles, les hommes sont capables d’aimer comme des fous, mais les femmes ne savent pas, à un moment donné, être telles qu’elles étaient au début de l’amour qu’elles ont éprouvé pour un homme et elles changent. Et les hommes, à un moment donné, quand ils sont amoureux fou, ne savent pas mesurer assez bien, ce qu’ils peuvent vivre et ce qu’ils peuvent apporter à la femme et ce qu’ils peuvent vivre à côté d’elle. Il est nécessaire de réfléchir et de ne pas continuer à dénier l’amour au profit de l’intérêt quelconque, qu’il soit matériel, financier ou qu’il soit simplement de produit de société, c’est à dire tout de suite après l’amour, ou tout de suite avant avec l’amour considérer le matériel que peut nous apporter l’autre, ou qu’il ne peut pas apporter, car les deux cas sont des « tuent amour ». On a beau dire que nous ne sommes pas intéressés par l’argent dans l’amour, ce qui peut être vrai, notre intérêt peut être tout autre et peut être adapté et soumis à un fait de société ou à un problème de société ou par rapport à quelque chose que nous avons vécu et qui nous a fait souffrir, ça c’est aussi matériel. L’amour est trop lié au paraître et au soi. Le matérialisme a dépassé la force de l’amour et trop souvent maintenant l’amour est bafoué, perdu, écrasé par le matérialisme effréné qui réside en nous avant l’amour. Mais qu’est-ce que le matérialisme ? Qu’est-ce que l’amour ? Le matérialisme, c’est tout simplement un fait d’évolution, que nous prenons, auquel nous nous calquons, parce que nous avons vu, parce que nous avons enregistré, parce que nous avons gardé en mémoire un évènement qui a été tel et tel, par un comportement, par une action, par quelque chose dans le quotidien qui fait que nous imposons dans l’amour un matérialisme excessivement difficile et qui le bloque à tous niveaux.
Q. Je voulais savoir quelle différence existe entre matérialisme et athéisme ?
R. Oui l’athéisme est un épouvantable matérialisme. Je voudrais quand même relativiser un petit peu ceux qui se disent athées, parce qu’ils croient malgré tout en la matière et ils croient en eux, donc pour se dire athée, il ne faut vraiment croire en rien, et surtout pas en soi. Quelqu’un qui veut se dire athée, qui se croit athée, ne doit pas faire référence, ni même à lui-même, ni même à quelqu’un qui est comme lui, à ses côtés. Le matérialisme et l’athéisme sont des compléments. Lorsque l’un surgit, l’autre s’enclenche. Pour être matérialiste il faut être athée, pour être athée, il faut être matérialiste. Ça va ensemble, tout à fait exact. Souvent l’être qui se dit athée, qui ne veut croire en rien, réagit ainsi, parce qu’il ne veut pas entrer dans le concept d’une force supérieure, mais c’est parce que l’amour n’est pas son principal objectif, ou chemin, un être athée peut cependant être aussi très bon, être plus dans la bonté que dans l’amour. Quand c’est ainsi, le travail pour aider ces êtres a ressentir l’amour est plus dur, ils le sortent de leur chemin, c’est très dommage, parce que l’amour est un chemin très porteur de connaissance et de conscience.
Actuellement, la réaction matérialiste chez les hommes et les femmes est préférée à la réaction d’amour, elle est privilégiée avant la réaction d’amour et, le risque est que l’amour devienne une seconde raison d’être devant le matériel. C’est ainsi pour 80% des êtres humains. Heureusement, il y en a encore 20 % qui savent aimer sans se poser de question mais qui, dans une société telle qu’elle est faite et dans le matérialisme qui est privilégié, souffrent énormément à cause de ça. Ces 20 % de personnes qui privilégient l’amour sont des êtres qui, au moment où ils évoluent dans la nature, dans la vie, en fonction de ce qu’ils trouvent en face, sont capable de recevoir les effluves de l’amour qui viennent de l’univers pour pouvoir le vivre et ils arrivent à le faire au milieu de tous les éléments matériels qui nous structurent. Ces êtres-là, sont capables d’un instant à l’autre, de se détacher de ce qu’ils ont obtenu dans le matériel, et surtout ils savent privilégier l’amour. Ils sont conscients que le matériel n’est pas le bonheur, et que ce soit à cause d’une position sociale, que ce soit une vie de famille même, surtout lorsqu’ils sont au sein de cette vie de famille tellement sollicités qu’ils ne peuvent plus vivre vraiment pour eux, que ce soit par rapport à de l’argent, ou par rapport à tout l’environnement auquel ils sont confrontés. Ces êtres-là sont capables, soit de tout arrêter pour partir vivre avec l’amour, soit de tout conserver correctement et de continuer correctement à vivre tout ça de la même façon, tout en vivant l’amour à côté. Voilà comment font ces êtres. Et, ces êtres-là ils n’auront jamais l’idée de se suicider, ils n’auront jamais cette idée, ce désir ou cette attirance, ce qui est le cas de tous les autres êtres humains qui dans les 80 % ne savent pas privilégier l’amour.
Q. Comment font-ils ces 20% d’êtres humains pour capter les énergies de l’univers puisque c’est cela qui leur permet justement de rester équilibrés dans leur environnement tout en vivant un amour extraordinaire juste et parfait ?
R. Oui, ces êtres-là ont une simple différence avec ceux qui répondent au matérialisme en premier, c’est qu’ils savent répondre à l’amour en premier lieu, ils savent entrer immédiatement dans ce qu’implique l’amour au milieu du déroulement de la société, ce que les autres ne savent plus faire. Alors pour beaucoup d’entre nous quand nous passons un petit peu dans ce camp qui fait que nous allons privilégier l’amour, nous allons détruire énormément de choses. Et quand je dis qu’il faut être capable de tout privilégier, de tout abandonner pardon, pour privilégier l’amour, cela signifie que, si nous nous trouvons dans cette condition c’est que la vie que nous vivons si nous sommes obligés de tout abandonner, n’est pas du tout celle qui nous convient et celle que nous souhaitons. C’est pourquoi, il y a des êtres qui abandonnent tout, et même leur identité pour aller vivre quelque chose d’autre ailleurs d’heureux. Garder le naturel inné de l’amour est une qualité exceptionnelle qui devient rare.
Q. L’échec de l’amour humain vient lorsque nous oublions que l’amour doit être une recherche de satisfaction à donner à l’autre, une recherche de partage et d’harmonie avant la recherche de sa propre satisfaction. Qu’en penses-tu ?
R. L’échec de l’amour vient en partie de ce que tu dis quand tu émets que chacun ne recherche pas vraiment à donner satisfaction à l’autre, mais surtout à une impossibilité de le maintenir en action avec la même force, la même passion, en permanence. Et, pour pouvoir maintenir cet amour en action avec la même passion, il faut rechercher à donner une satisfaction à l’autre, mais aussi à avoir notre propre satisfaction. C’est à ce niveau là qu’il faut déjà penser et réfléchir. Entre deux personnes, soit ils sont très opposés, soit ils sont très complémentaires, soit ils n’ont pas du tout de choses en commun, soit ils vont pouvoir se satisfaire de ce qui, entre eux, peut être tout à fait linéaire, leur permettant d’être sur la même longueur d’ondes et de fonder la paix, qui n’apporterait à d’autres, aucune joie, aucune satisfaction, mais qui pour eux resterait très profond. Alors tous ces cas de figure sont complètement différents, mais effectivement si nous parvenons à continuer à être qui nous sommes face à l’autre et à laisser à l’autre le droit d’être qui il est, alors c’est très bien. Si nous avançons un désir de possession ou de commandement, c’est souvent raté du départ. L’amour fort, l’amour vrai est toujours synonyme de respect envers l’être aimé, ce qui n’est pas du tout ce que nous faisons car nous sommes encore à vouloir changer l’autre, le posséder, lui faire ce qu’il veut pour lui avant tout.
Q. En fait, pour trouver pleinement satisfaction dans l’amour humain il faut une satisfaction à la fois dans le cœur et dans le corps et savoir la reconnaître pour un partage complet avec l’autre, c’est cela ?
R. Savoir être heureux ne conditionne pas forcement l’adhésion totale de l’autre personne, mais conditionne notre adhésion à l’amour qu’elle nous porte. Pour certains ce qui sera le mieux dans l’amour c’est de vivre un partage complet, et pour d’autres c’est de pouvoir respecter la liberté totale dont ils ont l’un et l’autre besoin, en tous les domaines, mais pas en matière d’amour et d’infidélité, bien sûr.
Q. Qu’est-ce que l’amour finalement ?
R. L’amour ? Et la haine ? Et la colère ? Est-ce que tu sais ce que c’est ? Alors la haine, par moment, elle est dans le cœur de bien des êtres humains c’est l’envers de l’amour, vous le savez. C’est l’amour qui peut produire la haine, mais si tu sais ce que sont la colère et la violence, et que tu ne sais pas ce qu’est l’amour, c’est que tu ne l’as pas vécu au sens large du terme, et qu’il va falloir que tu le fasses. Alors, l’amour c’est le bonheur d’être, c’est la joie de vivre, c’est l’extraordinaire bien-être que peut nous apporter l’amour que nous partageons avec quelqu’un, par le physique, par le cœur et par l’esprit. Voilà ce que c’est l’amour. L’amour est la seule énergie qui traverse tout, tout objet, tout être, toute matière, toutes les autres énergies, l’énergie négative, l’énergie neutre, et bien d’autres. L’amour est la seule énergie qui peut être tout à la fois et qui est le “tout”, elle définit le bon, le mauvais, le bien, le mal, le positif, le négatif, elle peut tout guérir à condition que l’amour soit bien vécu. Cette énergie par sa lumière constituée, est la seule capable de mener tout le reste de la création vers un chemin merveilleux. La force de la haine, qui est pourtant fabriquée par l’amour, butte contre tout ce qui est bon. La force de la colère est en butte avec les autres énergies. La force de la violence est en buttée terrible contre l’amour. La force de l’énergie négative donne un pouvoir de destruction dans l’univers, pour éliminer tout ce qui n’est pas bon, elle fait œuvre de reconnaissance sur terre, face aux erreurs, aux fautes, aux possibles déviations du bien. L’énergie négative, dans son fonctionnement actuel, permet de remettre en question les mauvais prolongements que l’on ne pourrait empêcher, et qui resteraient faussés, pour affirmer des convictions qui ne seraient pas perçues comme inutile, ou sans bons effets. Il faut donc encore cette force de destruction que permet l’énergie négative, pour être capable d’annuler et de reconstruire correctement, car la reconstruction d’une chose déviée est toujours meilleure quand on a constaté auparavant les mauvais effets. L’amour, lui, ne pourrait avoir ce rôle. Mais l’énergie négative n’est pas créatrice de la haine. Elle vient en butée avec les autres énergies, pas avec la force de l’amour, qui lui, permet tout, la haine ne pouvait donc que partir de l’amour afin que celui ci puisse tout accepter. C’est pourquoi il y a eu l’apparition de la haine, qui se forme avec les composants de l’amour, qui la prend même en charge dans le physique. Certains croient avoir raison avec la haine, ils ne savent pas que même si l’amour enferme la haine en lui par certains composants, la haine est un vecteur impuissant pour réparer, construire, ou reconstruire.
L’énergie d’amour est, et sera toujours l’énergie créatrice et éternelle qui en ne changeant pas de forme et en englobant tout, nous donnera l’assurance que nous trouverons tous l’éternité dans l’infini. L’énergie d’amour est la seule énergie qui nous permettra de tout traverser, tout connaître, tout savoir et tout comprendre. Ce n’est pas le positif qui permettra cela, c’est l’amour. Le positif lui, se contente de nous permettre d’avoir une autre butée face au négatif.
Q. Est-ce que l’on peut considérer que les deux forces de l’univers que sont le positif et le négatif, si elles sont en équilibre, cela n’est pas moteur, il faut que dans ce cas là, le moteur de l’amour soit le plus fort pour que l’on ne soit pas statique ?
R. Oui, tu fais bien de définir cela de cette façon, car je vais pouvoir vous permettre de mieux comprendre. Le positif et le négatif sont des énergies nouvelles, l’énergie de l’amour est la plus ancienne des énergies, donc elle est celle qui est forcément conductrice de l’évolution attendue, attendue oui, depuis l’aube de sa présence. Je ne vais pas dire de la bonne évolution, je vais dire de l’évolution attendue. Car l’énergie de l’amour en naissant a programmé une évolution bien définie, donc celle qui est attendue et qui ne s’est pas réalisée encore. Quand l’amour va s’éveiller dans nos corps, automatiquement nous allons faire une alchimie avec l’amour universel et l’amour divin. L’amour humain est bien conditionné à l’environnement et à nos vécus. Si nous parvenons à sortir de nos schémas répétitifs, de nos craintes, de nos peurs, de nos éducations, de nos us et coutumes, voire de nos manipulations, extérieures, comme intérieures, nous allons pouvoir emprunter le rayon d’amour pour faire sortir l’amour de nous.